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ATOLL

Je l’affirme:ce groupe est LE leader du progressif français. Et Ange!! Et Magma !! OK: je parle de rock progressif « classique », des fans de Yes et de Genesis, du mouvement qui a engendré un nombre incroyable de niaiseries et a mëme provoqué (-soupir...) la vague néo-prog ! Et bien figurez-vous que tout n’est pas insipide, et de vrais groupes comme Atoll doivent être remerciés pour leur inventivité et leur qualité dans ce style étriqué. Le line-up du groupe n’est pas très constant, mais on y retrouve essentiellement Christian Béya, André Balzer, Jean-Luc Thillot, Michel Tailley, Alain Gozzo... C’est un groupe qui a bien atteint le large public dès le second album, mais ils ne vont qu’en produire 4. Et les deux disques réellement intéressants à mon avis sont « Tertio » et « L’araignée-Mal ». Beaucoup de personnes connaissent le groupe pour leur dernier album « Rock puzzle » soi-disant leur meilleur. C’est complètement faux. Na.
Leur originalité vient du mélange subtil de chansons aux textes admirablement chantés et de rythmes dynamiques parfois jazz-rock (« Cazotte n°1 » sur L’araignée), le tout accompagné de sons de claviers reconnaissables entre mille, baignés dans une atmosphère simple et (ôh joie!!) dénuée de prétention...

MUSICIENS-MAGICIENS (1974):
-L’hymne médiéval
-Le balladin du temps:
a-L’arpège philosophal
b-L’incube
c-L’arpège philosophal
-Musiciens-magiciens
-Au delà des écrans de cristal
-Le secret du mage
-Le barger
-Je suis d’ailleurs

Ce premier album n’est décidément pas convaincant! La première face avec « Le balladin du temps » est à la limite de l’insuportablement-chiant. Et c’est bien dommage car la seconde face réserve de bonnes surprises avec notamment « Je suis d’ailleurs », excellente composition qui suit de près « Tunnel » parmi les meilleurs morceaux du groupe. Néanmoins, ce n’est pas par cet album qu’il faut commencer.

L’ARAIGNEE-MAL (1975):
-Le photographe exorciste
-Cazotte n°1
-Le voleur d’extase
-a:Imaginez le temps
-b:L’araignée-Mal
-c:Les robots débiles
-d:Le cimetierre de plastique

André Balzer: chant, percu
Christian Béya: guit
Jean-Luc Thillot: basse, voc
Alain Gozzo: batterie, percu, débilités vocales
Richard Aubert: violon
Michel Taillet: eminent, clavinet, , percu, débilités vocales

Définitivement le meilleur album du groupe et le plus rythmé. Vient probablement de la formation à cette époque avec l’arrivée de Richard Aubert au violon. A noter que la réédition en CD comprend un terrible  « Cazotte » en live (1975) de près de 12 minutes intenses. C’est dans ce morceau qu’ils montrent un côté jazz-rock très appréciable. Incoutournable pour qui pense conna^tre le rock progressif.

TERTIO (1977):
-Paris, c’est fini
-Les dieux mêmes...
-Gae Lowe (le duel)
-Le cerf-volant
-Tunnel

NB: Lisa Deluxe et Stella Vander remerciées très gentiment...

Probablement le plus abouti. A cette époque, le groupe est en véritable symbiose: dans les deux premiers albums, les « chansons » et les « instrumentaux » sont indépendants et séparés. Ici les deux visages de Atoll sont enfin réunis. Comme preuve ce magnifique « Tunnel » alliant mélodies imparables et virtuosités propres aux meilleurs groupes progressifs.

ROCK PUZZLE (1979):
-L’âge d’or (dans 8000 ans)
-L’ultime rock
-Kaelka
-Smarto Kitschy
-Eau (H2O)
-Garces de femmes
-La maison de Men-Tää
-Puzzle

Quelle déception! Le monde ne semble jurer que par cet album lorsque je parle d’Atoll...et voilà ce disque si fade ! Atoll a laissé de côté son inventivité pour ne laisser place qu’aux morceaux courts et chantés.
Bof, quoi.
A noter tout de même que c’est à cette époque qu’ils travaillèrent avec...John Wetton ! Ce dernier leur a proposé quelques morceaux (les prémices de « Asia »...beurk) qu’ils vont enregistrés...mais pas gravés! Atoll aurait finalement décliner la proposition, trouvant ces morceaux trop...comerciaux !
Enfin, si ça vous intéresse, ces curiosités accompagnent la réédition du CD. Mais franchement...

L’OCEAN (1989)

TOKYO, C’EST FINI -live in Japan, 24 July’89 (1994):
-L’araignée-Mal/Cimetierre de plastique
-L’océan*
-Quelque part*
-Lune noire*
-Tunnel
-Drums solo/Bass solo
-L’amour n’a pas de drapeau*
-Paris, c’est fini

Christian Béya: guit, compo*
Raoul Leininger: voc, compo*
Jean-Pierre Klares: bass
Gilles Bonnabaud:drums
Nathalie Gesher: keyboards

Une curiosité que cet album live: il n’était pas vraiment prévu, il est enregistré au Japon, ce n’est plus vraiment Atoll... Apparement le guitariste Christian Béya avait encore des choses à dire. Et pour s’exprimer, il s’exprime bien! Autres bonnes surprises: un respect total du « son Atoll » tant au niveau du clavier que pour le chanteur! Les nostalgiques seront donc ravis, surtout à l’ écoute d’un surprenant « Tunnel ».
Et musicalement, les nouvelles compos (depuis 1989) ? Ben...c’est nul.