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BACHDENKEL
BACHDENKEL: LEMMINGS (1973, CD:1990) -dedicated to William Folden
-Translation
- Equals
-An appointment with the monster
- The settlement song
- Long time living
-Strangerstill
-Come all ye faceless
+ sur CD
-The slightest distance
-Donna
-A thousand pages before
Colin Swinburne: guit, orgue, piano
Peter Kimberley: 6'bass,
piano
Brian Smith: drums
Bachdenkel est un groupe de l'ombre. Maudit il voulait être, maudit il fut...La première angoisse du groupe fut de trouver un producteur: personne ne voulait des textes ultramélancoliques et noirs de ces sombres fatalistes sortis de nulle part. Mais grâce à une campagne publicitaire peu orthodoxe (leur nom était affiché PARTOUT), c'est finalement Philips qui va réalisé le disque en 1973 (le groupe est né en 1968 !). La musique ? Aussi excellente que dépressive... La pochette noir et blanc du hibou est désormais un classique des collectionneurs. Personnellement, cette musique m'a troublée: derrière un line-up habituel (guitare, basse, batterie), des accords et des riffs a priori " normaux " pour l'époque, ces lemmings ont pourtant une identité toute particulière- voire inclassable. La montée extraordinaire que représente l'enchaînement des quatre premiers morceaux est absolument hallucinante et déroutante. A déconseiller aux dépressifs chroniques mais absolument indispensable à ceux qui recherchent sans relâche les esprits tordus des années 70: cette fois-ci, vous avez rendez-vous avec le monstre du genre...
Addendum: Je l'ai trouvé en CD réédité par SPM !!!! Une brève story accompagne le disque, dans laquelle Bachdenkel est surnommé " le plus grand groupe anglais inconnu " (Rolling Stone magazine). Rien à ajouter...
BACHDENKEL: STALINGRAD (1977 ou 1975? , CD:1990)
-The whole world (looking over my shoulder)
-After the fall
-Seven times tomorrow
-For you to live with me
-The tournament
-(It's always) Easy to be hard
-Xenophon
-STALINGRAD
(NB: le titre est écrit en lettres russes)
idem + Karel Beer: elec12'guit, slide
Irv Howray: voc on Xenophon
Andy Scott: ARP synth
Un petit coup d'oeil aux
titres de ce second (et dernier) album vous feront comprendre que les lemmings
sont toujours aussi gais... La pochette présente cette fois-ci un
hibou mort et le nom de STALINGRAD en lettres russes. On remarque tout
de suite une meilleure production que sur le premier album; pourtant il
fut distribué à peu près aussi facilement... Anecdote:
avant sa sortie, les parcmètres, poubelles et autres " outils "
publics avaient été gratifiés d'une étiquette
STALINGRAD, mais toujours en russe. Il fallait ensuite s 'appeler Hervé
Picart et écrire pour " Best " pour enfin découvrir qui se
cachait derrière ce nom inquiétant... Musicalement, les morceaux
sont plus courts et mieux construits: il n'empêche que Stalingrad
est globalement un cran (ou deux ) en dessous du niveau de Lemmings. Il
manque peut-être la sauvagerie du premier album, l'ambiance sulfureuse...