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ROBERT WYATT

ROBERT WYATT: THE END OF AN EAR (1970)
-Las Vegas tango(Part 1: repea)
-To mark everywhere
-To Saintly Brigget
-To Oz Allen Daevyd and Gilly
-To nick everyone
-To Caravan and brother Jim
-To Carla, Marsha and Caroline
(for making everything beautifuler)
-Las Vegas tango (part 1)

Robert Wyatt: drums, mouth, piano, organ
Neville Whitehead: bass
Mark Charig: cornet
Elton Dean: alto saxello
Mark Ellidge: piano
Cyrille Ayers: percu
David Sinclair: organ

Album très particulier, où l'ambiance se rapproche plus des expérimentations du psychédélisme underground des clubs londoniens enfumés de l'époque que de Soft Machine ou des Wilde Flowers...Et ce n'est pas un euphémisme ! Le principal instrument utilisé ici est la bouche (cad la bouche physique !) de Robert Wyatt, après moult passages dans des générateurs d'effets détournés de leur vocation première...On remarquera les divers " clins d'oeil " addressés aux (déjà) membres de la grande famille de Canterbury.

MATCHING MOLE: MATCHING MOLE (1971-72)
-O Caroline
-Instant Pussy
-Signed curtain
-Part of the dance
-Instant kitten
-Dedicated to Hugh, but you weren't listenning
-Beer as in braindeer
-Immediate curtain

Robert Wyatt: piano, mellotron, drums, voice
David Sinclair: piano, organ
Phil Miller: guit
Bill McCormick: bass (de Quiet Sun)
+
Dave McRae: keyb (de Nucleus)

Il était une fois un batteur-chanteur ultra communiste qui voulait à tout prix divulguer ses passions politiques à travers son groupe...Mais son groupe à ce moment là, c'est Soft Machine qui, depuis " Third ", tend vers une formule plus instrumentale. Il fonde alors  rapidement Matching Mole (qui est bêtement une traduction phonétique anglaise de " Soft Machine " traduit en français: Machine molle...vous suivez ?) avec de nouveaux musiciens-amis pour former un groupe plus proche de sa propre personnalité: chansons communistes, morceaux plus planants, moins jazz, etc...Et la formule marche: les musiciens s'harmonisent très bien ensemble , l'ambiance sent bon l'herbe et l'alcool, et surtout Robert Wyatt ,en maître absolu, impose son style dandy inimitable.

MATCHING MOLE: LITTLE RED RECORD (1972)
-Starting in the middle of the day we can drinks our politics away
-Marchides
-Nan true's hole
-Righteous rhumba
-Brandy as in Benj
-Gloria gloom
-God song
-Floria fidgit
-Smoke signal

Dave McRae: piano, Hammond
Robert Wyatt: drums, mouth
Phil Miller: guit
Bill McCormick: bass
+
Brian Eno: matos, compos sur " Gloria gloom "
Robert Fripp: producteur !

Seulement le second album, et Robert Wyatt ne contrôle déjà plus le bâteau: Dave McRae avait en fait plus de choses à dire qu'il n'y paraissait, et les autres musiciens (notamment Phill Miller) profitent de l'équilibre du groupe pour améliorer chacun leur style. De plus, Matching Mole intéresse aussi d'autres musiciens extérieurs : Eno, Robert Fripp. La formule va être ici encore plus " magique " et aller très loin en intensité, en associant à la fois des techniques plus jazz et les synthé de Brian Eno. Superbe !
Mais cela ne correspond pas vraiment à ce qu'attendait Robert Wyatt...Heureusement, cette heureuse expérience aboutira encore à quelques projets: " June 1st, 1974 " (sous le nom de Kevin Ayers), " 801 live " (sous le nom de Phil Manzanera), où l'on retrouve Eno, Wyatt et McCormick.

MATCHING MOLE: THE PEEL SESSIONS (1995?)

ROBERT WYATT: ROCK BOTTOM (1974)
(produit par Nick Mason)
-Sea song
-Last straw
-Little red riding hood hit the road
-Alifib
-Alifie
-Little red Robin hood hit the road

Robert Wyatt: voc, claviers, percu, guit
Richard Sinclair: bass
Hugh Hopper: basse
Ivor Cutler: voc
Alfreda Benge: voc
Mongezi Feza: trompette
Gary Windo: cuivres
Fred Frith: viola
Mike Oldfield: guit

Album mythique de Robert Wyatt, composé sur un lit d'hôpital grâce à un mini clavier (italien) acheté par sa femme. C'est-y pas romantique ?
Non, sans blague, ce disque est encore et toujours parmi les albums les plus importants de l'histoire du rock, et ce n'est pas pour rien. Mais ce n'est peut-être pas non plus pour ce à quoi vous vous attendez.
Ici, il n'y a pas de batterie(vous savez pourquoi, normalement...):le leader est partagé entre le son de clavier désormais fameux et inimitable et la voix sublime de Robert Wyatt. L'ambiance musicale est indescriptible, à la fois délicate et déchirante, subtile et malfoutue, naïve et terriblement cruelle...La première écoute est déterminante: c'est à chacun de se faire une idée.

ROBERT WYATT: RUTH IS STRONGER THAN RICHARD (1975)
-Soup song (Hopper / Wyatt)
-Sonia (Mongezi Feza)
-Team spirit (McCormick/ Manzanera/ Wyatt)
-Song for she (Maden)
-Muddy mouse a-
-Solar flares
-Muddy mouse b-
-5 black notes and 1 white note (Offenbach/ Wyatt)
-Muddy mouse (Frith/ Wyatt)

Album sorti pendant/après de nombreuses participations de Robert Wyatt aux concerts d'Henri Cow, 801, Eno, Kevin Ayers, Phil Manzanera,etc...d'où un mélange de style intéressant, avec en prime un clin d'oeil réconciliateur avec " Soup song " de Hugh Hopper. En fait, seulement deux morceaux (" Team spirit " et " Solar flares ") rappellent le bon vieux temps de Matching Mole, tandis que les autres ouvrent des portes sur d'autres horizons (" Sonia ")...pas toujours de bon augure, à vrai dire !

ROBERT WYATT: GOIN BACK A BIT (?)
Double CD avec raretés et " Rock Bottom " au complet.

ROBERT WYATT: THE ANIMALS FILM (1982)
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
En effet: je n'ai rien retenu de ce disque (un seul morceau d'une vingtaine de minutes, en fait), que j'ai pourtant écouté une paire de fois. Je pourrais d'ailleurs l'écouter davantage si je le voulais.
Mais pas maintenant.

ROBERT WYATT: 1982-84 (1984)

ROBERT WYATT: NOTHING CAN STOP US (1985)
-Born again cretin
-At last I am free
-Shipbuilding (avec Elvis Costello)
-Caimanera
-Strange fruit
-?
(avec Bill McCormick à la basse)

Probablement un des disques où le message communiste de Robert Wyatt est le plus marqué. D'ailleurs la liste des guests stars est surtout constituée à partir d'idée politique. Et malheureusement, la musique aussi...

ROBERT WYATT: OLD ROTTENHAT (1986)
-Alliance
-The age of self
-Gharbzadegi
-P.L.A.
-?

Robert Wyatt: claviers, hand percu (d'après mes oreilles)

ROBERT WYATT: DONDESTAN (1991)
-Costa
-The sight of the wind
-Catholic architecture
-Worship
-Shrinkrap
-CP Jeebies
-Left on man
-Lisp service
-N.I.O (New Information Order)
-Dondestan

Robert Wyatt: claviers, hand percu (d'après mes oreilles)

ROBERT WYATT: A SHORT BREAK (1992)
-A short breack
-Tubab
-Kutcha
-Venti Latir
-Unmasked

Robert Wyatt: all instruments and vocals

Enregistré sur un 4 pistes chez lui (cela s'entend affreusement...), cet album de 21 minutes n'en est que la moitié d'un et est vendu comme tel. Les amateurs avertis y reconnaitront le style imparable de leur dandy préféré (toujours en forme !), tandis que les autres préféreront commencer avec un album " complet " et enregistré dans de meilleures conditions...

ROBERT WYATT: SHLEEP (oct 1997)
-Heaps of sheeps (Benge/Wyatt/Eno)
Brian Eno: voc chorus, synth
Jamie Johnson: guit
Robert Wyatt: voice, keyb, bass, percu

-The duchess (Wyatt)
Brian Eno: synth
Evan Parker: soprano sax
Robert Wyatt: voice, keyb, percu, polish fiddle

-Maryan (Wyatt/Catherine)
Philip Catherine: guit
Chucho Merchan: double bass, percu
Chikako Sato: violin
Robert Wyatt: voice, keyb, trumpet

-Was a friend (Wyatt/Hopper)
Alfreda Benge: voice of the apparition
Robert Wyatt: voice, keyb, trumpet, bass, percu

-Free will and testament (Wyatt/Kramer)
Paul Weller: guit, harmony voc
Robert Wyatt: voice, keyb, percu

-September the ninth (Benge/Wyatt)
Evan Parker: tenor sax
Annie Whitehead: trombone
Robert Wyatt: voice, keyb, bass, percu

-Alien (Benge/Wyatt)
Gary Azukx: djembe
Phil Manzanera: guit
Chucho Merchan: bass guit, bass drum
Robert Wyatt: voice, keyb, percu

-Out of season (Benge/Wyatt)
Annie Whitehead: trombone
Robert Wyatt: voice, keyb, trumpet, bass

-A sunday in Madrid (Benge/Wyatt)
Brian Eno: synth, synth bass
Evan Parker: soprano sax
Robert Wyatt: voice, keyb, bass, percu

-Blues in Bob minor (Wyatt)
Paul Weller: guit
Robert Wyatt: voice, keyb, percu

-The whole point of no return (Weller)
Alfreda Benge, Jamie Johnson, Charles Rees: chorus
Robert Wyatt: voice, keyb, trumpet

Enorme surprise pour un superbe retour: Robert Wyatt enfin accompagné ! Il voyageait seul depuis 1975...et retrouve du coup la forme de cette époque. Toujours fidèle à lui-même, la voix frêle et le style dandy de Robert Wyatt reviennent au galop pour un album grandiose de simplicité ! Plus agréable encore que " Dondestan "

ROBERT WYATT: EPS (1999)